mar.
23
juil.
2013
Il est bien trop tôt pour y répondre. Une semaine après notre retour, nous sommes à peine revenus dans le monde « normal ». Cependant quelques notions nous viennent spontanément :
Le Bien, le Beau, le Bon
L’attitude des gens à l’égard des pèlerins n’a rien à voir avec leur attitude à l’égard de tierces personnes du quotidien.
Le pèlerin est perçu de manière positive : une personne méritante, une personne fragile, une personne que l’on se doit d’aider, une personne qui fait rêver.
Aussi, le pèlerin fait l’objet d’une attention particulière lorsqu’on le rencontre. Il est impossible de faire une liste de ces petits gestes de bienveillance à notre égard, tant ceux-ci furent nombreux et quotidiens.
Peut-être aussi que le pèlerin y est plus sensible, plus attentif. Sans aucun doute !
Pendant la durée du pèlerinage, nous ne percevions de l’extérieur que le Bien, le Beau et le Bon. Jamais nous n’avons été l’objet de rejet, de moqueries, de sarcasmes, d’abandon.
Bien au contraire la sollicitude des gens à notre égard nous a marqué profondément tant elle fut intense, découvrant ainsi l’autre volet de la condition humaine, la capacité à faire le Bien.
Lorsqu’au « Petit Catéchisme », on nous parlait de l’état de grâce, nous avions parfois du mal à rendre concrète cette notion.
Nous avons conscience d’avoir vécu cet état de grâce pendant plus de 3 mois.
lun.
22
juil.
2013
Il y a mille et une raisons pour faire un pèlerinage. Voici quelques unes qui ont influencé fortement notre démarche.
Pour se plonger dans un cheminement vieux de 12-13 siècles
Au même titre qu’on ne peut pas être chrétien tout seul, qu’on ne peut pas faire église tout seul, notre démarche s’inscrit dans une continuité de l’Eglise et nous donne vraiment le sentiment que nous sommes un maillon dans la vie et l’histoire de l’Eglise.
Et ce parcours nous a permis de vivre cela de manière concrète, explicite :
-cheminer sur la Via Francigena, ce même chemin qu’ont emprunté des milliers de pèlerins en route pour Rome depuis au moins l’an 800 ;
-marcher sur les mêmes dalles de pierre, sur la Via Cassia, ces dalles qu’a foulé Saint François d’Assise, pieds nus, en allant voir le pape à Rome.
-visiter et prier sur les tombeaux de Jean XXIII et Jean-Paul II qui seront prochainement canonisés par le pape François
-franchir le col du Grand-Saint-Bernard et nous arrêter à l’Hospice ouvert nuit et jour pour accueillir des pèlerins et des personnes en quête de gite, et ce, sans discontinuité depuis 1050.
dim.
21
juil.
2013
Dès notre arrivée, il a bien fallu répondre à des questions que nous avons toujours esquivées, parce qu’elles obligent à un examen plus approfondi de soi-même.
C’est dérangeant de se poser des questions, de se mettre en cause. C’est parfois prendre le risque de reconnaitre que l’on s’est trompé
sam.
20
juil.
2013
« Bienvenue chez vous ! » avaient écrit nos petits neveux et nièces sur des feuilles de papier pour nous accueillir, mardi 16 juillet en début d'après-midi.
Quelques amis étaient présents donnant un petit caractère de fête à notre retour, chacun se réjouissant avec nous de ce pèlerinage exécuté « penn der benn » (d’un bout à l’autre), et mené depuis chez nous, il y a plus de 3 mois.
sam.
13
juil.
2013
Le petit-déjeuner de Jeannette
Ce matin, à Aoste, Jeannette nous a servi un petit-déjeuner époustouflant. Il faut remonter à la Tourangelle de La Croix-en-Touraine pour trouver un tel repas : jus de fruits, jambon d'Aoste, celui-là même dont nous parlions hier en provenance directe de St Rhemy, gâteaux, différents fromages de la région, cassolette de haricots du Val d'Aoste, confitures maison, crème, re-gâteau, pain frais, yaourt, tartelette, café et thé, et des cerises comme nous n'en avons jamais trouvées sur la route.
Et tout ça avec le plaisir d'offrir, en expliquant que la plupart des produits venaient de la ferme familiale et en chantonnant les Tri-Yann.
A Aoste, c'est une adresse à retenir : la Maison Bondaz di Bondaz.