Vers le grand menhir

Après avoir fait une centaine de mètres sur la nationale, nous avons pris à gauche vers le village de Kervener que l'on appelle plus simplement Saint-Fiacre. Une petite pause sur la margelle, un petit regard vers le four à pain dont la voûte s'est écroulée l'an passé, le jour du pardon, un autre sur la chaumière de Charles Rio dont le toit s'effondre faute d'entretien, et nous voilà repartis vers le village de Kerdaniel.

  

Le nombre de chevaux en train de pâturer dans les champs nous a quelque peu intrigués. Bientôt il y aura plus de chevaux dans nos campagnes que de vaches.
Après la traversée de Kerdaniel, nous nous sommes enfoncés dans la forêt. Les chemins boueux gardaient encore les marques de ce long hiver pluvieux. Nous n'avons pas voulu déranger le grand menhir fendu qui joue au caméléon avec son manteau de mousse et de lichen. Des cavaliers avaient laissé leurs traces dans les bois ; tels des indiens nous les avons suivies pour nous approcher de l'Hermitage que nous avons laissé à notre droite. La petite marche en sous-bois, sur l'ancienne voie ferrée est toujours un régal, non pas à cause de la boue qu'il faut enjamber mais pour le sentiment de bien être que l'on y éprouve. Nous voici déjà près du château d'eau. Dans 3 ou 400 m nous serons en vue de la fontaine du Pontoir. Cela fait deux heures que nous marchons, il est temps de rentrer.

Au revoir à demain

Le grand menhir fendu de Kerdaniel
Le grand menhir fendu de Kerdaniel

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