34eme étape Marnay - Besançon 26km la petite boîte

les toits de Marnay
les toits de Marnay

C'est de bonne heure ce matin que nous avons quitté Marnay, ses toits, sa vallée de l'Ognon et ses trajes, petites ruelles qui se glissent entre les maisons.

Après s'être fourvoyés dans un petit chemin qui nous a conduit dans une pâture à bœufs, nous avons rectifié la route pour, très rapidement, quitter la Haute-Saône et entrer dans le Doubs. Compte tenu de la circulation, nous avons choisi les chemins conseillés par Jacques Sutter et traversé de jolis bourgs, hélas ! sans épicerie.

 

promenade dans la campagne franc-comtoise
promenade dans la campagne franc-comtoise

Car, il faut le dire tout de suite, si nous avons trouvé une boulangerie ouverte, nous n'avons pas trouvé d'épicerie. Et avec les 2 jours fériés, nos réserves ont fondu comme neige au soleil.

Alors, il a fallu se résigner. Nous la réservions pour fêter on ne sait trop quoi, mais nous la conservions. Et aujourd'hui, dans ce cas particulier de force majeure, nous avons pris ensemble, communautairement parlant, la décision. Ça n'est pas qu'elle fût lourde. Non ! Tout juste 100g. Mais 100 g ajoutés à un peu plus de 7900g, ça fait 8 kg bon poids, bonne mesure, qu'il faut porter. Bref, vous avez compris : nous avions du pain, mais rien pour mettre dessus ; le pâté Henaff a disparu depuis 2 jours ainsi que les portions de Vache qui rit.

Il n'y avait plus qu'elle. Nous la gardions aussi en souvenir de M et Mme de Postis d'Avallon, qui nous l'avaient offerte. Manger du pain sec alors qu'elle est là ? Le carême est terminé depuis longtemps.

Alors Agnès a étudié toutes les possibilités de son couteau suisse pour trouver l'ouvre-boîte.

Et ce midi nous avons ouvert notre boîte de foie gras. Oui, Mesdames, Messieurs ! Aujourd'hui c'était sandwichs foie gras. C'était à Champagney, assis sur un banc public, face à un panorama francomtois de toute beauté avec ses villages perchés ou accrochés aux collines. Pour saluer l'évènement les cloches de l'église ont sonné à toute volée. Il était midi, l'heure de l'angélus.

 

des chemins agréables
des chemins agréables

Comme cela se passe très souvent, l'entrée des grandes villes n'est pas toujours agréable. Celle de Besançon n'a pas manquée à la règle. C'est par le quartier universitaire que nous avons découvert la ville, quartier universitaire avec ses sigles les plus ronflants possibles : CETEHOR, OSU-THETA, UFR-SJEPG, UFR-ST, SERAC...

Nous, nous cherchions la gare SNCF.

 

Le Doubs fait une grande boucle dans Besançon. Nous n'aurons malheureusement que peu de temps pour découvrir la ville.

 

Comme il y a une semaine, nous faisons un arrêt de trois jours pour la communion de notre petit fils Louis, cette fois.

 

 

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Commentaires: 1
  • #1

    Paul et Rolande (samedi, 11 mai 2013 18:51)

    Et bien, on ne se refuse rien !! Nous imaginons que ça doit faire un bien fou ce genre de "friandise" surtout après toutes les péripéties déjà vécue depuis votre départ.
    Nous sommes toujours aussi admiratifs devant votre "entreprise" et vous suivons fidèlement. Bonne communion et bonne route