3 jours d'arrêt pour la communion de Louis : 3eme jour

Après 3 jours d'arrêt pour la communion de Louis, notre petits-fils, nous reprenons le train pour regagner Besançon, retrouver les bagages que nous y avons laissés et reprendre notre perigrination qui doit maintenant nous conduire jusque Rome.

La communion de Breval et de Louis était à Geneston, près de Nantes. Breval étant en collège a fait sa communion avec les jeunes de son collège, à St-Philbert-de-Grandlieu. Louis, toujours en primaire, a fait sa communion à Le Bignon, église faisant partie du regroupement paroissial comprenant

Geneston.

arrivée du TGV en gare de Besançon
arrivée du TGV en gare de Besançon

Histoire vraie.

 

En gare de Nantes, l'attente du train se prolongeant, une envie pressante d'aller aux toilettes est venue à Jean-Jacques. N'ayant pas de monnaie, il prend avec lui un billet de 20€, car il sait que ce que l'on fait librement contre un arbre à la campagne, ne peut se faire qu'après un prélèvement de monnaie sonnante et trébuchante, en l'occurrence 0,40€, dans une gare.

Il présente donc son billet de 20€ à la dame de service qui est navrée de ne pas pouvoir lui rendre la monnaie, car son fond de caisse n'est pas suffisant. Alors elle cherche désespérément un faux fuyant pour ne pas lui donner le ticket jaune d'entrée, précieux sésame pour soulager une vessie qui commence à présenter des signes douloureux. Elle compte et recompte sa caisse, pour constater qu'elle ne peut pas rendre de la monnaie. Elle cherche du regard une aide extérieure qui ne peut venir. Elle ne peut se résoudre à envoyer paître son client, même si elle en a fort envie.

Manifestement un cas de conscience se pose à elle :

1- refuser un acte commercial à un client qui peut payer et le fait savoir en maintenant son billet bien en évidence ?

2- prendre une initiative personnelle en autorisant un client de son officine à aller se soulager gratuitement

Le dilemme métaphysique se prolonge. A l'arrière les clients s'impatientent.

 

Alors une gentille dame qui patientait jusque là, met un terme à ce combat interne. Elle s'approche, met 0,80€ sur le comptoir :

- pour moi et le monsieur, dit-elle.

 

Jean-Jacques connaissait bien la parabole du bon Samaritain de l'Évangile. Il n'avait jamais imaginé qu'elle puisse s'appliquer à lui, dans de telles circonstances.

 

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Commentaires: 3
  • #1

    bguerbercahuzac@yahoo.fr (mardi, 14 mai 2013 07:47)

    incroyable aventure mais la "dame pipi" a perdu une belle occasion de montrer son bon coeur..Dommage pour elle et bravo à la bonne samaritaine!Bonne continuation et affection.Brigitte.

  • #2

    Michel et Marie-Andrée (mardi, 14 mai 2013 19:03)

    Oui, nous en reparlerons cet été... mais un mot tout de même. Le problème est que le Saint Esprit a cru bon de nous faire connaître tout cela au travers de la langue grecque, et que ce n'est qu'à partir de cette langue que nous pouvons faire de l'exégèse néotestamentaire!
    Et puis, très vraisemblablement, Jésus était comme toi, Jean-Jacques : bilingue breton/français... non, pardon : bilingue araméen/grec, comme un peu tout le monde dans le coin.
    Ceci dit, bon courage à tous deux pour la reprise!

  • #3

    Herménégilde Cadouellan (mardi, 14 mai 2013 19:31)

    Après cette étape à Nantes, retour à Besançon et cap vers le Sud-Est.
    J'avais un peu perdu le fil de votre progression. Avec cette eau, je comprends que la progression soit difficile.
    Je disais aux paroissiens qui étaient à la messe tout à l'heure alors que la pluie redouble et qu'il faudrait mettre un manteau: Je crois qu'il faudrait faire un pélé à Maastricht au sanctuaire de Saint Servais. c'est par un temps pareil que les Bretons s'y rendaient avec d'autres quand les Rogations n'avaient pas suffi.
    Bon courage à tous les deux: les paysages doivent être magnifiques: j'en ai quelques souvenirs. A bientôt de vous retrouver sur votre site avant de vous revoir sur cette terre bretonne. Hermé