61eme étape Piacenza - Fiorenzuola d'Arda 21km Fini le riz, maintenant ce sont les tomates

une assistance un peu clairsemée
une assistance un peu clairsemée

A 7h30, à la fin de la messe de 7h célébrée en la petite chapelle de San Pietro, devant une dizaine de personnes, nous avons salué Flavio et Tonio, nos confrères de la soirée et de la nuit, pour prendre la route.

Notre livret nous annonçait 25km avec les tours et les détours. Mais la pancarte au bord de la route indiquait 15km. Alors nous avons fait un mix, pour réaliser finalement 21km.

Nous marchions depuis 1km ; nous avions bien repéré ce marcheur déterminé qui progressivement nous rattrapait. Arrivé à la hauteur d'Agnès : "Bonjour, Agnès !" Stupéfiant ! C'était Jacques, un pèlerin savoyard qui, depuis quelques jours, a repéré nos noms sur les registres ou les livres d'or des refuges que nous avons fréquentés. Nous avons marché quelques kilomètres, bu un café ensemble, mais les jambes d'un chasseur alpin sont faites d'une autre matière que les guibolles de vagabonds bretons. Il a donc pris de l'avance.

 

Agnès, l'art de grapiller de précieux pas.
Agnès, l'art de grapiller de précieux pas.
Culture de tomates en doubles rangs
Culture de tomates en doubles rangs

Même si nous l'avons franchi hier, nous sommes toujours dans la plaine du Pô. Le paysage est toujours aussi plat mais les cultures changent, le riz a disparu, et ce sont les champs de tomates et de melons qui ont pris la place. Les champs de tomates sont irrigués, non pas par submersion comme au Nord du Pô mais par goutte à goutte par paires de rangs.

Agnès en profite pour prendre un bain de pieds
Agnès en profite pour prendre un bain de pieds

Aujourd'hui nous avons eu la piqûre de rappel de l'étape Saulx-le-Duc - Bourberain. Par deux fois, il a fallu se déchausser pour passer à gué, une première fois le Chero et une seconde fois le Chiavenna. Mais cette fois, l'eau avait pratiquement la même température que l'océan à Kerzine en ete et nous avions envie d'y rester !

les enormes risques pris par Jean-Jacques pour franchir le Chero
les enormes risques pris par Jean-Jacques pour franchir le Chero
le Padre Pio et les cyclistes
le Padre Pio et les cyclistes

Journée de rencontres aujourd'hui

- en plus de Jacques, il y a Simon qui nous a rejoint à l'accueil paroissial de Fiorenzuola. Collègues de travail (gradés des chasseurs alpins tous les deux) ils ne s'étaient pas vus depuis plusieurs années, le hasard les a réunis il y a quelques jours.

- c'est le tenancier du bar où nous avons pris notre repas de midi (un panini et une glace) qui nous offre le café.

- c'est ce groupe de cyclistes partis de Turin pour Assise, pour faire le "Tour della Pace".

- ce sont ces mots en italien autour de la statue du Padre Pio :

Sorridi e benedici chi ti prega 

Dona conforto e speranza a tutti noi pelligrini della vita (mais on a besoin d'un professeur d'italien, dijonnais par exemple, pour la traduction)

 

Kenavo

Abenn arhoah.

A demain

 

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Commentaires: 1
  • #1

    Adèle,Pascale et Hervé (dimanche, 09 juin 2013 19:50)

    Alors Jean-Jacques, après avoir organisé les planning des cours, maintenant tu les franchis et nus pieds de surcroît!Comme je t'envie ! Bons pas à tous les deux. Hervé