63eme étape Cella - Sivizzano 25km Les gués : on s'aguerrit gaiment

la campagne aux environs de Cella
la campagne aux environs de Cella

C'est avec beaucoup d'émotion que nous avons quitté la Fraternité Franciscaine de Cella ce matin. Une soeur nous attendait pour le petit déjeuner, alors que tous les autres étaient à la chapelle. A 7h il faisait beau, vraiment beau. Le bâtiment de la communauté est bâti à flanc de coteau et de ce lieu, la vue est magnifique avec des collines en ligne d'horizon, avec un jeu de couleur que donne la végétation à cette époque, dans les vallées. C'était presque un moment magique. Et c'est tout naturellement que nous avons chanté :

- Tu es le Dieu des grands espaces et des vastes horizons.

- Tu es le Dieu des longues routes, des chemins vers l'infini.

- Tu es le Dieu qui dis : va, quitte ton pays ....

 

peu après Cella
peu après Cella
le rond-point Sainte-Agnès
le rond-point Sainte-Agnès

Nous avons fait une petite pause café à Medesano et nous avons repris la route en longeant la rivière, le Taro, un torrent l'hiver charriant son lot de galets, un petit ruisseau presque à sec en été.

Nous avons refait une pause à Fornovo di Taro, chez un perruchiero per uomo. Ici on coupe court !

A la sortie du pays, nous nous sommes rendus compte que la paroisse était dédiée à Sant'Agnese, mais surtout il a fallu reprendre une activité oubliée depuis une bonne semaine, les grandes montées, 300m sur 3km, suivies de descentes du même tonneau.

 

le Taro peu avant Fornovo
le Taro peu avant Fornovo
les bornes pour pèlerins
les bornes pour pèlerins

Au cours de la journée, il nous a fallu franchir 3 gués. Cela devient un jeu d'enfants pour nous. Il est vrai que d'autres pèlerins étaient passés avant nous et avaient préparé des pierres pour le passage.

Dans le même ordre d'idée, nous avons bien vu quelques cerisiers au bord du chemin, mais il est vraisemblable que ces mêmes pèlerins très attentionnés ont dû se dire que, plutôt que de voir ces cerises se perdre ou partir avec les merles, il était préférable de les manger.

 

Ce soir nous sommes au refuge paroissial de Sivizzano, accueillis par Enrica qui pendant 10mn, s'est faite notre professeur d'italien. Nous sommes dans une dépendance du presbytère, une chambre voûtée. Deux kilomètres avant notre arrivée, des petites bornes nous montraient la route jusqu'à notre refuge.

 

Kenavo.

Nuzeh vad de beb unan. Tuchant, eh es bet un taol gurun. Kalz a vern : kavet on-es ul leh de ziskuizh.

Au revoir.

Bonne nuit à tous. Tout à l'heure, il y a eu un coup de tonnerre. Qu'importe, nous avons trouvé un abri.

 

Agnès franchit allègrement le 1er gué de la journée
Agnès franchit allègrement le 1er gué de la journée

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