Que ce soit à Aulla au départ ce matin ou en entrant tout à l'heure dans Sarzana, le jasmin est omniprésent en ville, couvrant des pans de murs complets et dégageant un parfum envoûtant.
L'étape d'aujourd'hui nous a bien fait comprendre que si les Apennins viennent mourir à la mer, ils sont présents jusqu'à la mer. Et si pour des raisons de circulation automobile, les vallées ne sont pas utilisables par les malheureux pèlerins, ils doivent donc se taper des ascensions et des descentes.
Nous avons appris que si les Français disent les Apennins, ici on dit il Apennino. Alors, il y a il Apennino settentrionale dans le Nord, il Appennino centrale, au milieu et il Apennino meridionale, au Sud.
Nous devons nous faire une raison, des montées et des descentes, il y en aura jusqu'au bout.
A l'entrée d'Aulla, hier, nous avons vu une affiche parlant de Lunezia. Après information, on nous a dit qu'un mouvement politique régional réclame la création d'une 21e région en Italie : la Lunezia, contraction de Luni et de La Spezzia. Cette région serait bâtie autour de la Lunigiana, la vallée de la Magra, avec des territoires pris à la Liguria, la Toscana et l'Emilia-Romagna. Luni, aujourd'hui disparu était un port romain qui a été repris par la mer. Des recherches archéologiques cherchent à en déterminer l'importance.
De temps en temps, les Italiens ont des idées séparatistes de la sorte. Il y a quelques années, un mouvement politique réclamait la création d'un état indépendant autour de la Vallée du Pô : la Padanie.
Aujourd'hui nous faisons un passage par la Ligurie. C'est cette petite région qui borde la mer depuis Nice jusqu'à l'embouchure de la Magra. En descendant de la côte de Ponzano que notre livre-guide nous a fait gravir, nous étions sur le versant Sud de la montagne avec une végétation de type méditerranéen : du buis, des bruyères arborescentes, des genévriers, des oliviers et des pins sylvestres.
Un peu plus tard, le long de la route qui relie Sarzana à Marinella di Sarzana, c'était la canne de Provence qui nous servait d'ombrage.
Nous ne passerons pas à Carrare, mais de là où nous sommes ce soir, nous avons cru voir des montagne enneigées. Non ! C'est du marbre, des montagnes en marbre
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YVHEL (samedi, 15 juin 2013 20:12)
Bonsoir les pèlerins,
Nous venons de quitter Georges qui vous transmet ses encouragements et ses amitiés.Vous étiez avec nous par la pensée aujourd'hui, même le père Thomas a cité Jean-Jacques pendant la cérémonie.
Demain nous avons le papa d'Agnès qui va très bien et qui suit vos pérégrinations chez les uns et les autres
A bientôt