75eme étape San Giminiano - Abbadia de Isola 27km La folle avoine

Agnès fait la cueillette
Agnès fait la cueillette

Certains nous l'annonçaient pluvieuse ; ce fut au contraire une très belle journée. Juste ce qu'il faut ! Un peu de soleil qui a su se voiler de temps en temps, des chemins qui montent et qui descendent pour rompre la monotonie, 3 gués pour apporter de la fraicheur, un bar-cafe placé en milieu d'étape, une belle pelouse ombragée pour la pause de midi. Le bonheur, quoi ! Et puis il y a eu les cerisiers : ils étaient au milieu de notre route. C'est tout au moins l'interprétation que nous laisse notre conscience pour que nous puissions dormir sans reproches ce soir. Nous le jurons ! Les branches qui dépassaient étaient sur la voie publique. Alors nous en avons mangé, goulûment, à pleine poignée.

L'Italie ne serait pas l'Italie sans ses arbres fruitiers. Alors nous avons tenu à faire honneur à cette Italie-là.

Un des trois gués de la journée
Un des trois gués de la journée
En quittant San Giminiano avec ses enormes tours carrées
En quittant San Giminiano avec ses enormes tours carrées

Après avoir quitté les murailles et les tours impressionnantes de San Giminiano, à l'aube, nous avons traversé par erreur la ville de Colle di Val d'Elsa pour nous approcher de la ville fortifiée de Monterrigionni. Ce soir nous sommes accueillis par 3 ospitalieri, volontaires de la Confraternita di San Jacopo di Compostella, à l'Ospedale (refuge) dei Santi Cirino e Giacomo de Abbadia a Isola. Nous le sommes dans des bâtiments de l'ancienne abbaye cistercienne fondée en 1001. Tant qu'elle a été en activité, cette abbaye accueillait des pèlerins en route pour Rome.

Ce soir, on doit y célébrer le baptême d'un petit enfant. C'est un vescovo (un évêque) venu tout spécialement de Rome qui doit le célébrer.

Comme hier soir, nous y avons retrouvé Joelle et son frère Alain de Briançon et Marie-Catherine, arrivée un peu plus tard.

Le village fortifié de Monteriggioni
Le village fortifié de Monteriggioni
Au premier plan, de la folle avoine
Au premier plan, de la folle avoine

Dans le titre nous parlons de folle avoine. Cette mauvaise herbe colonise complètement les friches et les jachères, les prés, les champs de luzerne, les champs de céréales, le vignoble et les oliveraies. Il y en a partout. La campagne en est infestée. Le foin qui est récolté en ballots ronds n'est que folle avoine à 80%. Et bien sûr, il y en a sur les bords de chemins. C'est une calamité pour le pauvre pèlerin avec des épillets qui se faufilent dans les chaussettes et qu'il faut nettoyer toutes les demi-heures.

Mais malgré tout, de magnifiques paysages
Mais malgré tout, de magnifiques paysages

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