Trois jours pour le Grand St-Bernard : 1er jour, l'approche

C'est à 7h ce matin que nous avons quitté Rome empruntant dans la journée plusieurs moyens de locomotion.

- Rome - Turin en Eurostar. La voie ferrée passe à l'est du trajet que nous avons fait depuis un mois et demi. Nous n'avons retrouvé aucun des paysages traversés

- Turin - Ivrea. Un premier omnibus pour redécouvrir la plaine d'Ivrea, la grande Serra, la moraine latérale. Ivrea c'est aussi la ville de Olivetti.

- Ivrea - Aoste. C'est un second omnibus qui nous a fait retraverser la vallée, nous faisant découvrir les pentes que nous avons arpentées.

- Aoste - Bourg-St-Pierre (Suisse), en bus, pour arriver à notre point de chute de ce soir.

Pourquoi tout cela ?

Fin mai, nous n'avons pas pu franchir le Col du Grand-Saint-Bernard. Il était trop enneigé et interdit d'accès. Alors, nous allons reprendre la montée, une courte étape, puis la descente vers St-Rhemy, en Italie et tenter ainsi de combler ce que nous avons vécu fin mai, comme une immense frustration.

Nous venons tout juste d'arriver à Bourg-St-Pierre. Nous sommes logés à l'Auberge du Petit Velan. C'est le propriétaire des lieux qui nous avaient aidés fin mai et conduits au-delà du tunnel.

Cette auberge est adaptée pour recevoir des couples mais aussi des pèlerins comme nous et surtout des randonneurs. Ces deux dernières catégories sont logées en dortoir.

Nous venions à peine de rentrer dans l'auberge qu'une pluie diluviennne est tombée sur le pays. Vu qu'il est en pente, ça permet de nettoyer les rues.

Demain matin, nous attaquons la montée.

Espérons qu'il fasse beau.

Kenavo. Nuzeh vas de beb unan. Abenn arhoah de noz

Au revoir. Bonne nuit à chacun. A demain soir.