Trois jours pour le Grand Saint-Bernard :3eme jour 7km La descente

Elle descend de la montagne à...
Elle descend de la montagne à...

L'émotion de l'arrivée au Grand Saint-Bernard ne s'est toujours pas dissipée qu'il faut déjà recharger les sacs à dos et repartir. C'est une véritable fourmilière que nous avons laissée en quittant l'Hospice. Outre les 4 Chanoines, il y a aussi 4-5 salariés permanents mais il y a surtout une quinzaine de jeunes bénévoles qui y viennent pour aider à accueillir. Et ceci se passe en continu. Les uns viennent pour une semaine, d'autres pour 15 jours, quelques-uns viennent pour une plus longue durée. Nous avons rencontré un menuisier qui travaille à façon pour les Chanoines et qui nous a dit avoir fait, il y a quelques années, 6 mois d'accueil bénévole pendant l'hiver.

Nous l'avons appris, c'est surtout en hiver que l'activité d'accueil est à son maximum. On n'accède alors au Col qu'en skis ou en raquettes. Alors l'Hospice devient le point de ralliement, de passage ou de séjour des randonneurs et des sportifs. 300 personnes peuvent être accueillies ainsi le week-end.

A défaut d'avoir le pied marin, elle aura le pied montagnard..
A défaut d'avoir le pied marin, elle aura le pied montagnard..

C'est sans skis que nous sommes partis ce matin, simplement avec nos chaussures et leurs kilomètres et leur semelle usée. Alors pour la descente sur les névés, c'était un peu casse-cou. Mais nous y sommes arrivés. Les genoux d'Agnès, grâce aux bâtons ultra-légers, achetés à Aoste, il y a plus d'un mois, ont tenu les chocs. Il était annoncé 7km de descente, nous y avons mis 4h, en prenant le temps de multiples arrêts, pour s'en mettre plein les yeux et pour remplir à ras-bord la boîte à souvenirs.

Arrivés à Saint-Rhemy en Bosses, nous avons trouvé la fameuse salaisonerie qui fabrique le vrai Jambon d'Aoste, avec une recette datant de plus de 6 siècles. Mais nous n'avons toujours pas vu de cochons.

C'est à Saint-Rhemy que nous avons bouclé la boucle et pris le bus pour rentrer sur Aoste.

dés que la neige a fondu, voici les edelweiss
dés que la neige a fondu, voici les edelweiss

Ce soir nous sommes logés chez Jeannette, une Valdôtaine amoureuse de la Bretagne, de Belle-Ile et des Tri-Yann.

Nous avons déjà pris nos billets pour demain :

- Aoste - Chamonix, en bus

- Chamonix - Paris, en TGV.

Nous passerons quelques jours à Paris, chez Noaluen, Renaud et Enora et nous rentrerons à Plouhinec.

C'est beau le Val d'Aoste, mais maintenant que notre pèlerinage est bien terminé, Plouhinec commence à nous manquer.

 

Écrire commentaire

Commentaires: 3
  • #1

    Carpentier (vendredi, 12 juillet 2013 21:49)

    Le bonheur se dégage de ce Grand St-Bernard ! Cette touche finale masquera le côté un peu doux-amer laissé par Rome.
    Bon retour vers la Bretagne.
    Bises.
    Cath

  • #2

    Les Lavier Emmanuel (vendredi, 12 juillet 2013 22:19)

    Vous qui ne vouliez pas d'un retour trop brutal de Rôme, le Col du grand St Bernard vous y aura aidé!Quel courage d'avoir rechaussé les chaussures pour remonter la haut!
    Bon retour à tous les 2!
    Notre 1ère photo de François en ligne directe depuis Rome a trouvé sa place dans la cuisine...
    Merci à tous les 2 pour le partage de cette formidable aventure
    On vousembrasse

  • #3

    Herménégilde Cadouellan (samedi, 13 juillet 2013 10:52)

    Magnifiques, ces derniers jours en pleine nature.
    Merci de nous avoir fiat vivre ce périple, pardon ce pèlerinage !
    Bon retour à Plouhinec !
    Avec ce voyage, il reste à mettre cela en DVD.
    Kenavo ha trugarez !
    Hermé